A chacun ses priorités !

Depuis toujours, j'essaie de m'insérer dans notre société, comme tout le monde, et depuis toujours j'échoue.

Cela ne me rend pas triste, je ne suis pas frustrée, non, non, je n'arrive juste pas à comprendre les gens.

Les français sont étranges, ou alors c'est moi, je ne sais pas, mais certaines choses que je vois dans l'actualité, dans les médias me font croire qu'on n'a vraiment pas tous les mêmes priorités.

Dans un pays où la morosité économique devrait tendre à vouloir faire mieux, on se met en grève, on manifeste, et on court les rues en applaudissant des footballeurs millionaires qui ont réussi finalement à marquer 3 buts (v'là l'exploit!).

La France est en liesse (quelle France?) parce que notre équipe de foot part au Brésil (à nos frais?????). Mais quelle fierté avoir d'une telle équipe? ils parlent français comme des gosses de 5 ans, ne chantent pas notre hymne, menacent de faire grève parce qu'on veut leur faire payer des impôts alors qu'ils en ont largement les moyens...

Je rêve d'une société où le salaire serait en proportion des efforts fournis pour l'obtenir, où les médias essaieraient de tirer la population vers le haut plutôt que vers le bas, où la starisation de gamines idiotes via la téléralité n'existerait pas, où l'on mettrait en valeur des actions intelligentes par des reportages d'une heure au lieu de les consacrer à la stupidité.

C'est parfaitement utopique, je sais, et je n'arrive pas à me reconnaitre dans le monde où je vis.

Un bon psy vous dira que la morosité de nos vies entraine bon nombre d'entre-nous à s'attacher à des icônes, le plus souvent des sportifs ou des stralettes, pour ne plus avoir à penser à nos vies difficiles. Je dirai que pour améliorer nos vies, il faudrait commencer par arrêter de penser que de rester ras les pâquerettes va nous faire progresser.

Mon cher mari m'a partagé un court morceau d'une émission de Morandini avec Alexandre Astier. Cela résume parfaitement ce que je pense...

Alexandre Astier parle de la télé-réalité

Comments

[Benji]

Bien dit, je n'aurais pas du mieux.